La concession tant attendue de l’aéroport de Tahiti-Faa’a fait face à un nouveau report. Initialement prévue pour le 17 décembre, la date limite de soumission des candidatures a maintenant été prolongée jusqu’au 4 février 2024. Cette prolongation complique la lutte en cours concernant la concession, contestée légalement depuis 2011 et entravant la modernisation nécessaire de l’aéroport.
Deux forts concurrents restent en lice : Vinci Airports et Egis. Cette fois, Egis collabore avec la Chambre de Commerce et d’Industrie des Îles de Tahiti (CCISM), donnant à leur offre une saveur plus locale. La période de soumission, qui a commencé le 17 septembre, a déjà connu des retards, souvent à la demande des candidats.
La concession elle-même a une longue histoire. Initialement attribuée à Egis en 2010 pour 30 ans, elle a rapidement rencontré des défis. Des litiges juridiques ont surgi concernant le processus d’attribution de la concession, entraînant des annulations et des nouvelles soumissions au fil des ans, impliquant diverses alliances et offres, comme celle dirigée par la CCISM.
Maintenant que la nouvelle proposition a été soumise, la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) examinera les documents. Ce processus d’évaluation s’étend généralement sur près de deux ans, visant à ce qu’une nouvelle concession commence le 1er janvier 2027.
Alors que l’aéroport de Tahiti-Faa’a approche de son 64e anniversaire, il reste un hub vital, accueillant plus de 1,7 million de passagers en 2023. Le prochain concessionnaire sera attendu pour livrer un plan de rénovation ambitieux dès le départ.
Concession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a : Quelles sont les prochaines étapes pour ce hub vital ?
Aperçu du retard de la concession
La concession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, initialement prévue pour être attribuée le 17 décembre, a été reportée au 4 février 2024. Cette prolongation complique encore davantage une situation contestée légalement depuis 2011, affectant significativement la modernisation tant nécessaire de cette porte d’entrée internationale cruciale.
Paysage actuel des offres
Deux principaux concurrents restent dans le processus d’appel d’offres compétitif : Vinci Airports et Egis. Notamment, cette fois-ci, Egis a formé un partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie des Îles de Tahiti (CCISM), ajoutant un accent local à leur proposition. Cet effort collaboratif signale un mouvement vers l’exploitation des connaissances et des ressources locales, ce qui pourrait leur donner un avantage concurrentiel lors du processus de sélection.
Historique de la concession
L’histoire de la concession est marquée par la complexité et les enchevêtrements juridiques. Initialement accordée à Egis en 2010 pour une durée de 30 ans, des défis au processus d’attribution ont rapidement surgi, entraînant des annulations et des nouvelles soumissions. Diverses coalitions, y compris une dirigée par la CCISM, ont émergé dans la lutte en cours pour le contrôle, démontrant l’intérêt intense pour l’avenir de cet aéroport.
Évaluation par la DGAC
Une fois les nouvelles propositions soumises, elles seront soumises à une évaluation complète par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). Ce processus d’évaluation prend souvent près de deux ans, avec pour objectif qu’une nouvelle concession commence d’ici le 1er janvier 2027. Les parties prenantes surveillent de près cette évaluation, sachant que ses résultats auront un impact significatif sur les capacités opérationnelles et la trajectoire de développement de l’aéroport.
Importance de l’aéroport de Tahiti-Faa’a
Alors que l’aéroport de Tahiti-Faa’a approche de son 64e anniversaire, son importance ne peut être sous-estimée. Il a servi plus de 1,7 million de passagers en 2023, consolidant son statut de hub de transit vital dans la région. Le nouveau concessionnaire sera attendu pour mettre en œuvre un plan de rénovation et de modernisation ambitieux qui répond aux demandes croissantes des voyageurs locaux et internationaux.
Considérations et tendances futures
En regardant vers l’avenir, le nouveau concessionnaire devrait se concentrer sur plusieurs domaines clés :
1. Modernisation des infrastructures : Mise à niveau des installations pour améliorer l’expérience des passagers, avec éventuellement l’introduction de technologies intelligentes et d’aides à la navigation améliorées.
2. Efforts de durabilité : Mise en œuvre de pratiques écologiques pour minimiser l’impact environnemental, en alignement avec les tendances mondiales vers la durabilité dans l’aviation.
3. Sécurité renforcée : Adoption de mesures de sécurité avancées conformes aux normes internationales pour garantir la sécurité des passagers et des marchandises.
4. Croissance du marché : Avec l’augmentation du nombre de passagers, le nouveau concessionnaire doit se préparer à élargir les routes et à améliorer la capacité globale.
Conclusion
Le retard de la concession pour l’aéroport de Tahiti-Faa’a ajoute un nouveau chapitre à une narration complexe. Alors que les parties prenantes attendent la date limite de février 2024 pour les candidatures, l’accent reste mis sur la recherche d’une solution qui non seulement résout les litiges juridiques mais propulse également les capacités de l’aéroport vers l’avenir. L’évolution de cette situation pourrait avoir des implications durables pour la connectivité et la croissance économique de la région.
Pour plus de mises à jour et d’informations, visitez Tahiti Travel.